Après
avoir découvert dernièrement Ellen Allien
et son monde totalement hallucinatoire et complétement
décalé, DJ Low se tourne vers l'electro techno
tout en gardant sa marque de fabrique, de la teck au gros
kick assez pêchu mais à l'environnement plutôt
minimaliste, quelques sons bizaroïdes dans le genre
acide avec des voix de robot, le tout teinté généralement
d'une mélodie qui hypnotise le dance floor.
J'en rappelle aux souvenirs des soirées du "Loup
Pendu" où ses sets réveillaient les tanières
et son mix montait en puissance alliant progressive qui
plane et grosse teck qui tue pour emmener la meute aux lueurs
du petit matin sur des sons de bourlingue...
Mais ici, on en revient à ses premiers amours des
vieux sons des années 80 à la sauce teck.
Et surtout à ce son particulier propre au style allemand
et à vrai dire si Berlinois. Les artistes ne manquent
pas : Sven Väth, Alex Kowalski, Heiko Laux, Paul Kaulkbrenner...
et les labels Kanzleramt et Bpitch control, Terminal M...
Un son que j'apprécie d'ailleurs et qui m'a donné
de découvrir la musique électronique dans
son style chaleureux, sourd, secret, souterrain, mélodieux,
fascinant, envoûtant de nappe de synthé à
l'ambiance métallique tel que l'album "Superimpose"
de Paul Kalkbrenner. Plus récemment l'album "Panorama"
de Monika Kruse avait un esprit plus estival mais gardait
cette empreinte qui nous avait réuni tous les deux.
Alors pour la première fois, HYDRE.alcool trouve
son véritable sens dans cette rencontre de l'esprit
Low et du style ZoolooK. Il ne s'agit plus de fouiller les
bacs de mon chemical brother à la recherche de souvenirs
enfouis comme j'ai pu le faire avec "Phénoménologie",
"Blackmoon" et dans une moindre mesure avec "Voyage",
mais d'associer sa playlist à la mienne afin de raconter
notre histoire tel que je peux la percevoir.