Un
set techno minimal dans le prolongement du précédent,
Poursuite. Moins obsessionnel, il arpente des terrains mouvants
autour de boucles fluides et de nappes harmoniques, enchaînant
avec efficacité et finesse des morceaux tour à
tour mélodieux et hypnotique, nostalgique et volubile.
Un début assez deep entrecoupé du Darko de
Booka Shade au son plus austère et métallique
accompagné de croquants parasites électroniques.
Suit une 1/2 heure dans une veine mélancolique et
minimale aux sonoritées moites bardées d'une
basse accrocheuse à l'image du Stephan Bodzin le
maître du moment en la matière. S'enchaînent
des atmosphères plus techno plongeant dans des vertiges
de mélopées (Polynesia) et des remous de rythmiques
(dream Stealer associé au Death is nothing to fear).
Une fin sur le James Holden, intense et de haute volée
en forme de séparation. On aime bien le Polynésia
avec son envolée lyrique.