Un mix techno caractéristique du son des années
2000, aux boucles efficaces et entêtantes, faites
de variations minimales particulièrement hypnotiques
portées par de puissantes percussions et parfois
quelques brèves incantations.
Le mix commence discrétement sur des sons tech-house
minimaliste pour prendre de l'ampleur avec des rythmiques
tribal house. Les mélodies minimalistes, fascinantes,
de plus en plus percutantes de Mhonolink, Hardcell et Chris
Liebing raniment la transe archaïque et ritualisent
les forces de vie et de mort qui soulèvent l’homme,
l’étreignent dans une sorte d’exubérance
du corps, une expression charnelle de l’anima, jusque
dans l’effervescence des clameurs de Patrik Skoog
et Redhead, jusque dans la techno enivrante à l’excès
de Adam Beyer, la sauvagerie, l’hystérie musicale
du projet « entertainment » de Hardcell, une
danse sacrée qui se cristallise dans les rumeurs
tribales de Paul Nazca.